Le Centenaire de Teresa de Avila

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Le Centenaire de Teresa de Avila

Amahoro.pl
Published by The Reg. Vicariate in The Reg. Vicariate · 26 April 2015
Tags: CentenairedeTeresa
La célébration du jubilé de 500 ans de la naissance de sainte Thérèse de Jésus, dans la délégation du Rwanda-Burundi a eu lieu ce 18 Avril 2015 au couvent de « Mater Carmeli » de Butare au Rwanda. La dite célébration a été précédée par un triduum préparatif. Durant ces trois jours, des enseignements sur la doctrine de notre mère ont été dispensés. Cette célébration s’est échelonnée en deux parties : Le sacrifice eucharistique et le rafraichissement
Le Sacrifice eucharistique
La procession de la messe a débuté à 10h30. La messe a eu lieu dans un beau jardin du couvent. Ces cérémonies étaient rehaussées par la présence de deux évêques : Son Excellence Monseigneur Philippe RUKAMBA, Evêque du Diocèse de Butare et Son Excellence Monseigneur Smaragde MBONYINTEGE, Evêque du Diocèse de Kabgayi, une quinzaine de prêtres diocésains et religieux, une foule immense de religieux(ses) et de laïcs. La liturgie a été animée par la chorale « illuminatio » de l’Université Nationale du Rwanda, branche de Huye. Après la salutation de l’assemblée par le président de la messe, le père Camille, supérieur de la Communauté de Butare, a présenté la vie de sainte Thérèse d’Avila. Dans sa monition, Son Excellence Monseigneur Philippe RUKAMBA est revenu en grosso modo sur la vie de sainte Thérèse en se focalisant surtout sur les derniers mots de la Madre sur la terre: « Sainte Thérèse est morte fille de l’Eglise. Par sa doctrine, elle montre comment l’homme rencontre le Seigneur et comment il doit s’unir à Lui. »
Homélie
Les lectures choisies pour la liturgie du jour sont les suivantes:
Sagesse 7,7-14
Romains 8,14-17.26-27
Jean 4,5-15
C’est Son Excellence Monseigneur Smaragde MBONYINTEGE qui a prêché. Dans son homélie, il a beaucoup insisté sur la personne de Sainte Thérèse. On peut parler de la Sainte Thérèse de deux manières : soit à partir de sa vie, soit à partir de son oraison. A la fin de sa vie, Thérèse déclare : « Je meurs fille de l’Eglise », « Je rejoins celui que j’ai aimé sur la terre », « Thérèse est morte comme elle est née et a grandi ». Ce qui fait qu’elle soit aimée et continue à être aimée. Son désir était celui de chercher Dieu. Nous tous, sommes chercheurs de Dieu. Faisant référence à la première lecture, Son Excellence Monseigneur a souligné : « Le sage est celui qui cherche Dieu ; la sagesse n’est ni l’intelligence, ni la connaissance, ni la capacité de discernement, la sagesse est de savoir vivre. Thérèse a passé dix neuf ans sans bien comprendre ce qu’elle cherchait et Celui qu’elle cherchait ».
Qu’est ce qui provoque sa conversion ? Il s’agit d’une statue du Christ : « Un jour, en entrant dans l’oratoire, je vis une statue. Elle représentait un Christ tout couvert de plaies. Je crus que mon cœur se brisait et je me jetai devant lui en versant des torrents de larmes » (Vie 9,1). Celle qui était Thérèse d’Avila devint alors Thérèse de Jésus. Celui qui cherche Dieu, le fait parce que c’est Dieu qui le cherche le premier. Tel est le chemin de l’amitié.
Au temps de Thérèse, on n’invoquait pas l’Esprit Saint. Cela ne veut pas dire qu’il n’agissait pas dans les âmes. Sainte Thérèse nous enseigne l’oraison grâce à l’Esprit Saint. L’oraison est pour aimer Dieu (un Dieu visible, compréhensible, palpable). Thérèse est la mystique qui a les pieds sur la terre. Elle était une fille d’action. Tout était caractérisé par la prière, l’humilité et l’amour. Dans l’Evangile, nous voyons qu’il y a deux types de soif : la soif de Jésus et celle de la samaritaine. L’entretien de la femme avec Jésus est l’image de notre entretien avec Lui. La femme était loin. Jésus vint à sa rencontre. La soif de la femme désigne la soif du peuple d’Israël, celle des étrangers et celle des croyants qui cherchent Dieu. La soif de Jésus est le zèle qui brûle son cœur: celui d’étancher la soif de celui qui s’approche de Lui.
Le croyant accepte de chercher celui qui étancherait sa soif. La soif de chercher Dieu est le propre de l’être humain. Jésus est le seul à combler notre soif. Thérèse a découvert ce chemin en oraison. Le Saint Père a proclamé une année de la miséricorde de Dieu dans sa bulle «vultus misericoridiae». Jésus est la face qui fait voir la miséricorde de Dieu « Misericordias Domini ». Thérèse a découvert cette miséricorde à travers l’oraison : « Misericordias Domini in aeternum cantabo ». Qu’elle nous enseigne à chercher Dieu et à l’aimer.
Après l’homélie, la messe s’est déroulée comme à l’accoutumée. Seulement nous pouvons signaler qu’il y a eu une grosse pluie au moment de la communion. Cela nous rappelait que Sainte Thérèse aimait beaucoup le symbole de l’eau. La messe a pris fin à 13h 30.



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