Le Sanctuaire de N. D. du Scapulaire - Amahoro.pl

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Le Sanctuaire de N. D. du Scapulaire

Projects > Musongati

La joie d’accomplir une œuvre indispensable
 
La décision prise par le Vicariat Régional au Burundi et Rwanda pour bâtir le sanctuaire marial dédié à N. D. du Scapulaire à Musongati a rendu mon cœur extrêmement heureux, car j’y songeais depuis longtemps. Cet endroit, qui attire tant de pèlerins depuis déjà quelque décennies, mérite d’avoir une structure beaucoup plus appropriée aux besoin des fidèles qui affluent ici de tout pays.
 
Par contre, le fait de déléguer la responsabilité de sa mise en œuvre à moi a refroidi légèrement cette euphorie de joie. Cependant, les motifs étaient clairs, l’idée honnête et, sans aucun doute, un besoin réel voire brulant de ce travail. C’est important et c'est suffisant come argument.
 
Cela m'a rappelé la nécessité réelle de construire une maison de formation à Bujumbura. Au moment donné nous sommes arrivés à une situation dans laquelle l’investissement s’imposait et il n’y avait pas d’autre choix. Il a donc fallu le faire. J’étais sur place comme membre de la communauté de Bujumbura et responsable des missions carmélitaines. Grâce à la réponse généreuse de nombreux donateurs au sein de la famille carmélitaine trois ans plus tard la maison de formation à Bujumbura était déjà faite.
 

Pour le cas du Sanctuaire à Musongati, le manque d'expérience dans le fonctionnement du sanctuaire, en particulier en Afrique, était pour moi le problème principal. Cependant, en coopération avec la communauté locale de Musongati (éloignée de quelque 170 km de Bujumbura) et les visites «obligatoires» dans quelques sanctuaires mariaux au Burundi, ce problème semble être «surmonté».
Après un mois de travail avec un architecte-ingénieur, nous sommes arrivés à mettre en place un plan de la Chapelle du Sanctuaire qui est le premier et également le plus important élément de l'agrandissement prévu du sanctuaire. Elle sera, bien entendu, dédiée à la patronnesse du lieu: Notre-Dame du Scapulaire. Cette chapelle comme un lieu de rencontres et de c sera le cœur du sanctuaire.

La joie de répondre aux besoins des pèlerins
La raison principale de la construction de la chapelle extérieure du Sanctuaire à Musongati est, que de 4 à 6 mille personnes viennent à Musongati pour le pèlerinage annuel à l'occasion de la célébration de M. B. Scapulaire. pèlerins. La capacité de l'église est de 600 à 800 personnes. La célébration en dehors de l'église paroissiale s’impose. De même d’ailleurs, les nuits de veillée et les célébrations des premiers samedis du mois.
Le projet de la chapelle pour les pèlerins prévoit une structure simple composée d'une zone couverte de tôles sur une charpente métallique (environ 650 personnes) et d'une zone extérieure (tribune - bancs maçonnés en briques et en pierre et ciment) jusqu'à 1500 places. En dehors de cet espace il est prévu d’arranger le terrain en fonction de pouvoir accueillir beaucoup plus de pèlerins à l’occasion du 16 juillet pour participer à l'Eucharistie. Nous sommes convaincus qu'il n'y a vraiment pas besoin de construire un stand pour 4 000 ou 6 000 pèlerins, car jusqu'à présent, ils ne se rassemblent en tel nombre qu'une fois par an.


Perspectives à long terme d'agrandissement du sanctuaire
L'ambition de tout lieu de culte, et en particulier du sanctuaire marial, est de permettre aux fidèles et aux pèlerins de rencontrer Dieu et de renforcer leur foi, l'espérance et l'amour, et parfois même de reconstruire complètement leur propre sanctuaire d'âme, de sorte qu'après être retourné à la maison, ils puissent adorer Dieu dans l'esprit et la vérité, comme l'avait demandé Jésus.
1) Ainsi, la prochaine étape de l'agrandissement du sanctuaire sera un modeste dortoir, conçu spécialement pour les mères avec enfants et les personnes âgées ou malades qui viennent au sanctuaire.
2) Un autre investissement assez coûteux sera une salle de conférence desservant à la fois les besoins de la paroisse et du sanctuaire. Ce sera une construction technique relativement simple avec de petites installations telles qu'un entrepôt, un stockage pour les agents de nettoyage et le matériel, des toilettes.
3) Réaménagement des bureaux et appartements paroissiaux existants avec l'ajout d'une annexe au bâtiment existant.
4) Porte et concierge menant au sanctuaire.
5) Clôture: initialement d'une haie, cyprès avec des éléments de maçonnerie ou de clôture dure. Peut-être, dans l’avenir lointain, un mur solide.
6) Parking près du sanctuaire
7) De plus, toute une gamme de petits investissements visant les besoins spirituels des pèlerins qui vont venir : c’est-à-dire rendre la zone du sanctuaire plus propice à la prière non seulement de groupes de masse de pèlerins qui viennent ici en principe une fois par an (autour de 6 mille)
mais aussi à la prière de petits groupes et de pèlerins individuels. Ces investissements peuvent être réalisés simultanément, dans la mesure du possible et avec les ressources financières disponibles.
a. Balisage des sentiers du terrain du sanctuaire selon l’agenda des investissements prévus ci-dessous.
b. Grotte de Notre-Dame de Lourdes
c. Coin (espace) de la Miséricorde avec une grande figure de Jésus Miséricordieux et de petites figures de St. Faustine et St. Jean P. II. Peut-être ce serait en même temps un coin de la réconciliation ?
d. Un coin de fidélité à la Mère de Dieu: le bienheureux Isidore Bakanja
e. Reconstruction et déplacement du chemin de la croix existant et probablement de la chapelle St. Teresa de l'Enfant Jésus. L'idée de placer la sainte avec ses parents canonisés. Pour indiquer un modèle pour les couples mariés.
f. Le chemin des mystères du Rosaire
g) Aménagement du jardin (buissons et arbres autour du sanctuaire, sans oublier les pelouses).


Photo: le terrain prévu poru la construction du Sanctuaire de N. D. du Scapulaire

Mes chers Amis,
J'espère bien que ce n’est ni trop d’imaginaire ni trop de rêves. Bien entendu, ce n'est pas un projet pour un ou même deux ans, mais bien plus... Je suis heureux de pouvoir m'y engager et, au mieux de mes modestes possibilités, en communion avec mes supérieurs et la communauté locale de Musongati mener ce travail à son bon port.
Comme le nombre croissant de pèlerins à Musongati ne dépend pas directement des Carmes travaillant ici depuis des années, ainsi la mise en œuvre de ce projet, si quelque chose de bien puisse en sortir, ce sera toujours la preuve de la bénédiction de Dieu et de la protection maternelle de la Vierge Marie.
Récemment j'ai interrogé le directeur du Sanctuaire du Sacré-Cœur de Jésus à Muyaga, berceau du catholicisme au Burundi, sur l'entreprise qui avait construit le sanctuaire. Sa réponse était courte: Père, un sanctuaire n'est pas construit par une entreprise, mais par le Saint Esprit. J'avoue que pendant quelques seconds je ne savais pas quoi en penser et comment répondre à un tel message. Mais la Parole de Dieu est venue à mon aide: À moins que le Seigneur ne bâtisse la maison, ceux qui la construisent travaillent en vain. À moins que le Seigneur ne protège la ville, le gardien veille en vain (Ps 127).
Avec ces mots réconfortant du psalmiste, je suis arrivé à comprendre le défi d’un tel projet qui est le sanctuaire. Je profite de l’occasion pour exprimer ma grande gratitude vis-à-vis du père vicaire régional P. Zacharie Igirukwyo avec ses Conseillers pour m’avoir confié cette noble tâche. J'exprime également la joie de collaborer étroitement avec le Bureau des Missions et son généreux secrétaire Père Jan Krawczyk, ocd.
Chers Amis/amies,
Je vous demande de prier bien pour ce projet que nous croyons qu’il est un don jubilaire de 50 ans de notre présence au Burundi.
Toute donation pour sa mise en œuvre peut être adressée sur le compte du Bureau de Mission avec l'annotation: MUSONGATI SANCTUARY. Si vous souhaitez préciser le don pour l'un des éléments mentionnés ci-dessus du sanctuaire, merci d'indiquer son nom. Par exemple, MUSONGATI SANCTUARY - dortoir.
Je vous remercie du fond de cœur pour vos prières et votre aide financière et je demande que Dieu vous bénisse abondamment afin que vous deveniez une bénédiction pour les autres!
Salutations fraternelles et une de prière
 
Père Fryderyk Jaworski, ocd
Responsabole pour le projet du Sanctuaire à Musongati

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Mission Office
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Père Fryderyk Jaworski: email: fryderykjaworski@hotmail.com; WhatsApp: +257 611 951 29
Information sur les travaux en cours à Musongati sur le site officiel du Vicariat Régional au Burundi et Rwanda:
ÉCHO DE L’ INAUGURATION DU JUBILÉ  À MUSONGATI
07.02.2021
Expériences fondamentales de la foi à Musongati : la Croix et la vie mariale
Le dimanche 7 février 2021 a eu lieu l’inauguration du Jubilé de la présence des Carmes Déchaux au Burundi et au Rwanda conformément à la consigne donnée aux Communautés de prendre l’initiative d’organiser elles-mêmes leur entrée dans l’année jubilaire et d’imprimer celle-ci d’un aspect propre. C’est ainsi que la Communauté de Musongati a organisé pour le dimanche 7 février 2021 son entrée solennelle dans les célébrations du jubilé. Étaient présentes une délégation de la Communauté de Gitega dont le Vicaire régional et une autre de la Communauté de Bujumbura. Outre la splendide liturgie, il y aurait beaucoup à dire sur les aspects qui ont marqué cette journée. Nous nous limitons ici au message qui en souligne la spécificité. La Communauté chrétienne catholique de Musongati est la première parmi les cinq présences des Carmes Déchaux de notre région qui existent aujourd’hui. Sans sous-estimer la présence des Carmes Déchaux à Mpinga de 1973 à 1985 mais en continuité avec elle, la présence des Carmes à Musongati affiche une longévité de 46 ans desquels il faut naturellement retrancher la parenthèse du repli au Rwanda, quand ce n’était pas possible aux missionnaires d’œuvrer au Burundi à cause des mesures anticléricales d’alors. S’il faut déterminer ce qui caractérise réellement Musongati, deux traits fondamentaux de l’existence chrétienne émergent : la croix glorieuse (cf. Jn 3, 14 ; 8, 28 ; 12, 32) et l’expérience mariale. À Musongati est toujours planté l’étendard des missionnaires : la croix glorieuse. Il s’y vit aussi sans interruption une expérience mariale qui a toujours accompagné l’Église depuis la parole de Jésus sur la Croix : « Jésus voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : “Femme, voici ton Fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui. » (Jn 19, 26-27).

La puissance de la Croix
Tout comme les premiers missionnaires du Burundi plantèrent la Croix à Misugi en 1897 et en plantèrent une autre à Muyaga quand ils durent fonder la première mission l’année suivante, presque 75 ans après, nos missionnaires furent convaincus de ne rien apporter d’autre au Burundi que l’annonce du Christ, le Messie crucifié. La Croix glorieuse du Christ – « Quand je serai élevé de terre j’attirerai à moi tous les hommes » (Jn 12, 32) – les a toujours accompagnés. Le 22 juin 1971 par l’imposition de la Croix missionnaire, ils entendaient porter la croix à la main et surtout dans le cœur, comme contenu et bouclier dans le service missionnaire qu’ils embrassaient : Umusaraba ni wo waturokoye uratubohora. Dès le début à Mpinga, nos missionnaires se sont appuyés sur une coutume existante consistant pour les chrétiens à prier ensemble le chapelet et exécuter des chants religieux devant des croix de bois quelques fois seulement accrochées à des arbres. Ils ont consolidé et renforcé cette belle coutume en marquant les lieux de récitation du chapelet par de grandes croix plantées dans le sol ; œuvre à laquelle le frère Sylvestre Szypowski se donnait à cœur joie. Parmi ces nombreuses croix émergeait particulièrement celle qui était planté sur la colline proche de l’église et des bâtiments de la mission à Mpinga. Nous pouvons dire aujourd’hui que, aussi bien au Burundi qu’au Rwanda, l’annonce et l’implantation de Croix glorieuse du Christ avec son potentiel de libération de toutes les chaînes du mal, du péché et de la mort et de victoire de la vie sur la mort, demeure au centre de l’expérience et de la mission des Carmes Déchaux, y compris dans les moments les plus troublés de l’histoire de nos peuples. Les croix imposantes plantées dans le sol en demeurent le signe le plus parlant.
Très providentiellement, les messages de l’année sainte de la rédemption (1975) renforcèrent l’enracinement de l’évangélisation de nos missionnaires dans cette base présente dans la Parole de Dieu, en l’occurrence dans l’expérience missionnaire de saint Paul. Non seulement les missionnaires, mais aussi les destinataires de leur message ont vécu la même expérience. Le témoignage des simples chrétiens de nos collines de Mpinga et Musongati rapporte la même conviction : regarder le Christ crucifié pour nous, donne la force pour mener avec endurance les combats de notre vie chrétienne.  C’est cette même année qu’est venue aux missionnaires l’idée d’ériger la grande croix à la colline proche de la paroisse de Musongati à l’occasion de la commémoraison de l’année jubilaire de la Rédemption. Le frère Marcel s’est mis à fabriquer cette grande croix métallique de 11 mètres de haut. L’évêque Joachim Ruhuna de Ruyigi accompagné par Mgr Aloys Bigirumwami, évêque émérite de Nyundo, consacra la croix. C’est sous les ordres du pouvoir anticlérical des années 1976-1987 que les croix plantées sur les collines devaient rejoindre les églises et celle qui surplombait Musongati ne fit pas exception. La Croix de Musongati fut déplacée de la colline vers la paroisse avec une opposition farouche des autorités administratives de la replanter, même si ses dimensions ne permettaient pas qu’elle rentrât à l’église. Ce n’est que, à la veille de la fête de l’exaltation de la Croix en 1984, à la faveur d’une plus grande tolérance des autorités locales, que cette Croix a été de nouveau érigée au lieu qu’elle occupe aujourdhui, symbolisant la Croix glorieuse du Christ, source intarissable de la vie en plénitude qui provient du Père et nous est donnée par le Christ en Église.
Le Carmel du Burundi et du Rwanda s'enracine dans L'expérience mariale
Il est d’usage commun de dire que le Carmel est tout entier marial (Carmelus totus marianus) mais quand il s’agit de l’expérience du Carmel dans notre Région, en cette paroisse Marie Reine des apôtres, le Carmel du Burundi et du Rwanda se manifeste comme entièrement enracinée dans l’expérience mariale.
1) Le frère Léonard qui a joué un rôle majeur dans la fondation du Carmel au Burundi en prenant la tête du groupe des premiers missionnaires a émis au moins deux actes de consécration à la Vierge Marie. D’abord à vingt-et-un an d’âge, le 5 août 1934 jour de fête de Notre-Dame des Neiges, lors de ses vœux solennels, il fit son acte de consécration à la Vierge Marie dans les mains du père Anzelm Gądek (1884-1969) qui venait de fonder, quelques années plus tôt, la Congrégation des Sœurs Carmélites de l'Enfant Jésus le 31 décembre 1921. Quarante-quatre ans plus tard, dans une lettre du 20 octobre 1978 adressée au Pape Jean-Paul II récemment investi successeur de saint Pierre au siège apostolique, le père Léonard promit de traduire en acte de consécration la constante prière en sacrifice et toute sa vie pour un long et heureux pontificat de son compatriote devenu Pape et qu’il le ferait le 22 octobre suivant, en présence de son confesseur. Le 22 octobre est aujourd'hui la mémoire liturgique de saint Jean-Paul II. Il n’y a pas de hasard dans le plan divin, chaque fois que nous commémorons saint Jean-Paul II, le souci maternel de l’Église de la part de Marie devrait nous rappeler aussi que nous ses fils, nous devons être habités par la même sollicitude.
2) Le 22 juin 1971 au soir à Poznán, lors de la cérémonie solennelle de l’envoi en mission des premiers onze missionnaires, quatre parmi eux portaient la copie du tableau miraculeux de Notre-Dame de Czestochowa, que le Cardinal Stefan Wyszynski offrait à la jeune Église du Burundi à la demande du père Léonard.
3) Quand le père Léonard lui-même se débattait dans de nombreuses difficultés à peine commencée l’expérience de la mission au Burundi, il s’adressa avec confiance au Cardinal Stefan Wyszyński en lui partageant, oui les difficultés qui le tenaillaient, mais en même temps le fait qu’il confiait tous ses préoccupations et ses  espérances à la Mère de l’Église et Reine de la Pologne vénérée particulièrement à Czestochowa. Et le Cardinal Stefan Wyszyński lui-même consola le père Léonard en le bénissant et en plaçant la mission du Burundi sous la protection indéfectible de Marie : « En tant qu’humble serviteur de Notre Reine du Ciel et de la terre, je vous bénis et place votre mission sous Sa protection indéfectible. Je vous souhaite de ne jamais douter de Son amour pour vous et pour le peuple africain » (10.04.1972)
4) Nous comprenons donc que le choix de Marie Reine des apôtres comme patronne de la première paroisse fondée par les Carmes au Burundi, Musongati, n’est pas une transposition de ce que les Pères Missionnaires d'Afrique avaient fait en plaçant la mission de Mpinga sous le patronage de Notre Dame du Rosaire. Dans ce patronage se trouve reflétée une conscience missionnaire qui confesse de se trouver toujours dans le berceau marial pendant qu’on œuvre en mission, même au sein des difficultés.  11 ans plus tard, la première maison fondée au Rwanda par les Carmes en 1985 (Butare) fut aussi dédiée à Marie Mère du Carmel.
5) L’expérience mariale n’est pas restée seulement fixée aux origines. À Musongati, Carmes Déchaux et peuple chrétien sont unis sous le manteau de la Vierge Marie à laquelle ils vouent un amour filial et une intense ferveur religieuse, dont le port commun du Saint Scapulaire témoigne. Cela est devenu la caractéristique de ce lieu au niveau local et national, pour les membres de la Fraternité du Scapulaire et de nombreux autres pèlerins qui y accourent en provenance de tous les coins du Burundi particulièrement autour de la solennité de Notre-Dame du Mont Carmel le 16 juillet de chaque année.
6) De ce foyer de dévotion mariale sont issues quelques-unes des vocations que le Carmel du Burundi et Rwanda compte en son sein. L'attraction du regard de la Mère, Patronne et Soeur des Carmes n'en a pas fini d'exercer son impact. Maintenant même le premier samedi du mois est en train d'enregistrer un afflux croissant de fidèles.
7) Le projet en cours de construction du sanctuaire marial ne provient pas d'une idée des frères. Il est le fruit  de la voix silencieuse (solitude sonore) des pèlerins qui pur nous signifie que la voix du peuple (même et surtout silencieuse) est la voix de Dieu: "Vox populi, vox Dei". C'est donc autant la caractéristique du Carmel que le sens de l'Église (Sensus Ecclesiae) car c’est l’intuition de la foi du peuple qui éprouve le besoin du lien à Marie dans son pèlerinage d’ici-bas qui a devancé l’initiative des Carmes Déchaux à penser au projet d’un sanctuaire marial. Pour les Carmes du Burundi et du Rwanda, en synergie avec le peuple chrétien de Musongati, le sanctuaire marial sera aussi un signe de reconnaissance au Seigneur, analogue à celui qui fut à l'origine de notre fondation, de manière que nous puissions rêver déjà de l’itinéraire marial allant de Czestochowa en Pologne jusqu’à Musongati au Burundi. Au-delà de l’absence forcée du Burundi de 1985 à 1990, l’existence mariale a constitué l’élément indéfectible de continuité dans la mesure où Butare au Rwanda a été fondé placé sous le patronage de Marie Mère du Carmel et le dernier-né des 5 couvents, Gitega, sous le patronage de Marie Reine du Carmel.

Fr. Zacharie Igirukwayo, ocd
50 ans de la présence des Carmes au Burundi et Rwanda

Le Jubilé est plus qu'une célébration et une Messe d'action de grâce avec l'évêque, c'est un événement multidimensionnel. Le Carmel du Burundi vit un jubilé dans ses différentes dimensions.
 
· La première est la gratitude exprimée dans la joie (Gitega Youth Festival).
 
· La seconde est d’aider des personnes esclaves du fardeau du passé - on en fait l'expérience en construisant des maisons pour que les pygmées se libèrent de l'instabilité du passé (projet Bujumbura - 50 maisons pour le 50e anniversaire du Carmel).
 
· La troisième dimension est aussi un effort pour commémorer les années passées sous diverses formes - édition (publications en polonais: album et livres  en français), - émissions radiophoniques, tant en Pologne que dans les pays de mission, - montages vidéo sur l'histoire et la présence actuelle.
 
· En plus des initiatives jubilaires typiques mentionnées ci-dessus, un sanctuaire est en cours de création qui a une chance de laisser une marque positive durable sur l'Église au Burundi. C'est le nouveau sanctuaire de Notre-Dame du Scapulaire à Musongati.

Musongati - Le premier enfant de la mission carmélite
Ce n'est pas un hasard si Musongati a été choisi comme lieu des principales célébrations d'anniversaire. Le choix était évident. Musongati est le premier enfant de l'explosion missionnaire. Les frères ont commencé leur ministère indépendant à Mpinga. Cependant, c'était déjà une mission créée par les Pères Blancs. Musongati faisait partie intégrante de la paroisse de Mpinga. Ainsi, dès le début, les frères ont exercé leur ministère à Musongati, l'une des 11 chapelles desservies. A partir de 1974, ils  vécurent dans la paroisse créée. Musongati a été construit presque à partir de zéro, par les Frères Carmes et les Sœurs Carmélites de l'Enfant Jésus.
 
L'histoire de 50 ans de présence du Carmel au Burundi est inextricablement liée à cette mission. Hormis un bannissement de 5 ans (1985-1990), les frères sont là depuis 50 ans. Les tentatives de résistance au régime anti-église et les tentatives de défense de la croix se sont terminées par l'expulsion des missionnaires de la paroisse. Les années 90 ont été vécues avec une persévérance héroïque dans l'œil de la tempête. Protégés par l'armée, les frères n'ont pas quitté le peuple pendant la guerre et durant la période la plus sanglante de la guerre civile, ils ont accueilli dans la paroisse des milliers de réfugiés civils, ainsi que des réfugiés militaires.
 
En servant les sacrements dans environ 5 paroisses où les prêtres locaux avaient dû fuir, ils sont devenus un exemple de pasteurs zélés pour le peuple. C'est dans ces circonstances qu'il faut voir les débuts du mouvement du pèlerinage à la paroisse de Musongati.
 
Musongati - Le premier enfant de la mission carmélitaine
Ce n'est pas un hasard si Musongati a été choisi comme lieu des principales célébrations d'anniversaire. Le choix était évident. Musongati est le premier enfant de l'explosion missionnaire. Les frères ont commencé leur ministère indépendant à Mpinga. Cependant, c'était une mission reprise des Pères Blancs, non créée à partir de zéro. Musongati faisait partie intégrante de la paroisse de Mpinga. Ainsi, les frères ont exercé leur ministère à Musongati depuis le début en se rendant à Musongati comme l'une des 11 chapelles de navettage. A partir de 1974, ils y vécurent dans la paroisse créée. Musongati a été construit presque à partir de zéro, construit par Carmel, par les Frères et Sœurs Carmélites de l'Enfant Jésus. L'histoire de 50 ans de présence du Carmel au Burundi est inextricablement liée à cette mission. Hormis un bannissement de 5 ans (1985-1990),  les frères sont là depuis 50 ans. Les tentatives de résistance au régime anti-église et les tentatives de défense de la croix se sont terminées par l'expulsion des missionnaires de la paroisse. Les années 90 ont été une persévérance héroïque dans l'œil de la tempête. Protégés par l'armée, ils n'ont pas quitté le peuple pendant la guerre. Pendant la période la plus sanglante de la guerre civile, ils ont accueilli dans la paroisse des milliers de réfugiés, des réfugiés militaires.
 
En administrant les sacrements dans environ 5 paroisses où les prêtres locaux ont dû catapulter en fuyant, ils sont devenus un exemple de pasteurs zélés pour le peuple. C'est dans ces circonstances qu'il faut voir les débuts du mouvement de pèlerinage à la paroisse de Musongati.
 
Musongati - Sanctuaire naissant
De la Reine des Apôtres à la Reine du Saint Scapulaire – c'est ainsi que vous pourriez résumer le développement spirituel de cet endroit. La paroisse de la Reine des Apôtres devint peu à peu un lieu d'influence de la spiritualité carmélite. Les premières décennies ont été marquées par un grand effort consacré à la première évangélisation - catéchuménat, préparation au baptême, construction d'infrastructures. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, nous sommes à une nouvelle étape. C'est le moment d'approfondir votre foi. Musongati, comme modèle d'évangélisation en profondeur, a pour mission de promouvoir une dévotion mariale saine et profonde.
 
Musongati est devenu un lieu charismatique pendant la guerre. Quand il était difficile de trouver des prêtres pour la confession dans la région, nos confrères, malgré la menace pour leur vie, continuaient à confesser. Ils ont également voyagé dans la région à la recherche de croyants.
 
Les premiers pèlerins sont des fils prodigues qui recherchaient le pardon et revenaient dans la communauté par la confession. Le deuxième facteur contribuant à la diffusion de l'esprit de Musongati était le retour des réfugiés dans leurs localités. Ce sont eux qui ont diffusé à travers tout le pays ce qui se vivait dans cet endroit : où les prêtres entendent des confessions, parlent de Marie et admettent au Scapulaire, ainsi que le service de la miséricorde effectué par les sœurs, qui sauvent la santé des gens. Le mouvement de pèlerinage a commencé à s'étendre au-delà de la portée diocésaine, régionale et même nationale. C'est ainsi qu'ont commencé les premiers pèlerinages du vendredi et du samedi à Musongati. La région était connue parce  que dès le début de l'évangélisation le Burundi a appris l'existence du scapulaire. Les Pères Blancs ont répandu cette dévotion, mais dans les années 1950 - 1960, elle s'est considérablement affaiblie. C'est maintenant la renaissance de cette tradition spirituelle séculaire. Avec un pèlerinage en expansion et un sanctuaire naissant, cette expérience spirituelle devient une plaque tournante pour les vocations carmélites au Burundi.

Musongati - Jubilé regarde vers l'avenir
Depuis plusieurs années, en tant que Vicariat carmélite, nous essayons d‘intégrer cet événement charismatique dans une structure permanente. C'est un service pour perpétuer les œuvres charismatiques naissantes. Le sanctuaire naissant est véritablement une initiative populaire,  non inventée ou planifiée par les carmélites, mais l'expression d'une piété populaire obstinée. Il est maintenant temps d’en tenir compte.  L'évêque du diocèse nous bénit. Nous avons commencé par l'eau – « pas sacrée, mais buvable ». Grâce aux bienfaiteurs, du diocèse de Stockholm en Suède, de la Fondation Abana Baseka et d’une famille de Chicago, nous avons réussi à creuser un puits profond. Les pèlerins ont de l'eau. En bénéficient également près d'un millier d'enfants à l'école paroissiale et les pères au couvent. Au crépuscule, les pèlerins ne sont plus obligés de chercher discrètement des sources d'eau dans la forêt pour pouvoir se laver après quelques jours de marche. Il y a maintenant de l'eau à Musongati. L'année dernière, grâce à l'aide d'Ad Gentes de Varsovie, un chemin de croix rectiligne a été créé pour que les pèlerins puissent suivre les traces de la Passion dans la forêt de l'église, à partir du pied de la croix persécutée devant l'église paroissiale.  Les stations sont peintes par des artistes locaux, ce qui leur ajoute de la valeur.
Il y a aussi une figure de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, sculptée par des artistes locaux de Gitega. Ce n'est pas d’une finesse de premier ordre, mais c’est une expression de la capacité des populations locales à participer activement à la création d’œuvres religieuses. Nous voulons que ce sanctuaire ne soit pas un produit importé, mais le fruit de sensibilités locales.
 
Il est temps de continuer ...
Nous voulons pouvoir accueillir, pour la nuit, des mères avec des bébés qui parcourent des dizaines de kilomètres à pied. Souvent, la veillée nocturne sous les nuages, après une marche de plusieurs jours, est trop dure, ainsi, un toit au-dessus de la tête et un matelas sont essentiels. Il faut un simple dortoir avec des lits superposés pour les pèlerins pauvres. Peut-être que dans le futur, plusieurs chambres seront nécessaires pour les pèlerins qui pourraient en louer une.

Une salle de conférence pour les groupes de pèlerinage semble également nécessaire. La paroisse a également besoin d'un espace où elle pourrait organiser de grandes réunions paroissiales. N'oublions pas que c'est une paroisse de 30 000 catholiques pratiquants.
 
Cette année, aura lieu la construction du « futur » sanctuaire, c'est-à-dire un vaste autel de campagne dédié à Notre-Dame du Scapulaire.
 
C'est un espace liturgique pour les célébrations scapulaires et les réunions des confréries scapulaires. Le père Fryderyk Jaworski a été nommé responsable de ce grand projet de plusieurs années. Dans le texte suivant, il parlera en détail de l'investissement ci-dessus. Prions pour chaque
 
bénédiction pour lui et pour l'ouverture du cœur de nombreux croyants portant le scapulaire carmélite en Pologne et dans le monde. Que les fidèles du Burundi, l'un des pays les plus pauvres du monde, aient la chance de faire un pèlerinage dans un endroit magnifique où le jardin du Carmel sera non seulement un symbole mais aussi une réalité. Au nom du Vicariat, je vous demande de soutenir ce projet majeur. Les offres peuvent être soumises avec la note: SANCTUAIRE MUSONGATI.
 
Nous tenons à remercier le Bureau des Missions pour son initiative de consacrer la foire de Czerna, qui aura lieu cette année, pour les besoins du sanctuaire de Notre-Dame du Scapulaire à Musongati.
 
Reine du Saint Scapulaire, priez pour nous.

Père Fryderyk Jaworski: email: fryderykjaworski@hotmail.com; WhatsApp: +257 611 951 29
Information sur les travaux en cours à Musongati sur le site officiel du Vicariat Régional au Burundi et Rwanda: http://amahoro.pl/works-in-progress.html

Père Maciej Jaworski, 
Responsable des projets au Vicariat Burundi-Rwanda.
 
LETTRE SUR LE JUBILÉ DU 50E ANNIVERSAIRE DE LA MISSION CARAMÉLITAINE AU BURUNDI ET RWANDA
Afin que la tradition missionnaire de notre Province soit poursuivie.
 
Chapitre provincial, 1969
 
Chers Frères !
 
Les débuts de la Province polonaise des Carmes Déchaux sont étroitement liés à l'expédition missionnaire. Nos confrères, en route pour la Perse via la Pologne, ont été contraints de rester quelque temps à la cour royale de Cracovie. Le fruit de leur témoignage de vie fut la première maison des Carmélites Déchaussées dans notre patrie. On peut affirmer délibérément que nous sommes les héritiers des missionnaires.
 
 
Pendant des siècles, nos frères ont voyagé au-delà des frontières de la Pologne pour proclamer l'Évangile, mais ce n'est que dans la seconde moitié du XXe siècle, après le Concile Vatican II, qu'une mission indépendante a été établie. Les onze religieux, envoyés par la Province polonaise en mission en Afrique en 1971, ont témoigné de leur profonde foi et de leur courage, tant d'eux que de toute la Province. Cette œuvre de foi que nos premiers missionnaires, sous la direction du P. Leonard Kowalówka a perduré et elle continue de se développer. Depuis quatre ans, nous jouissons de l'existence d'un Vicariat régional au Burundi et Rwanda, preuve de la maturité de nos missions carmélitaines.
 
 
Le temps de la grâce est à venir. Notre Province célébrera bientôt le 50e anniversaire du départ des premiers missionnaires et de leur travail en Afrique. J'aimerais que cette année de célébration d'un événement d’il y a cinquante ans touche nos cœurs, enflamme notre joie et suscite la gratitude envers Dieu pour cette grande œuvre missionnaire. Remercions le Seigneur de nous avoir permis de l’initier, pour nos missionnaires, ceux du début et pour ceux qui, pendant un demi-siècle, ont inlassablement et sincèrement proclamé l'Évangile et rendu témoignage de la vie carmélitaine. Exprimons notre gratitude à tous les Amis de la mission qui contribuent de diverses manières à l'œuvre missionnaire des Carmes Déchaux du Burundi et Rwanda. En cette année jubilaire, ouvrons-nous à l'action de la grâce de Dieu, laissons-la susciter chez les filles et les fils de notre Province un désir vivant d'annoncer l'Évangile à toute créature, afin que le Christ soit connu et aimé de tous, que l'enthousiasme et le courage qui accompagnaient nos frères à cette époque nous soient aussi communiqués, afin que nos cœurs soient constamment ouverts aux besoins de l'Église. La grâce du jubilé peut devenir un remède à la fatigue, au découragement et à la confusion résultant des crises et des difficultés vécues ces dernières années, telles que : la sécularisation, le déclin des nouvelles vocations, le vieillissement de la Province, la pandémie. Je prie pour les fruits mûrs du jubilé en notre faveur et pour une foi vivante et joyeuse à travers laquelle nous suivrons l'Agneau partout où il va, avec courage et empressement (Ap 14, 4).
 
 
Le temps du jubilé est aussi un temps de souvenirs reconnaissants des événements passés. C'est pourquoi nous entreprendrons des initiatives visant à exprimer notre gratitude à Dieu et au peuple, ainsi qu'à réveiller en nous l'enthousiasme de l'évangélisation. Nous commencerons la célébration du jubilé d'or de la mission le 20 juin 2021 à Poznań par une messe à 13 heures. Après l'Eucharistie, une table ronde avec des missionnaires et la promotion des livres se tiendra dans la « cave spirituelle » du monastère. La célébration solennelle du jubilé aura lieu le 17 juillet 2021 lors de la Rencontre nationale de la Famille du Scapulaire à Czerna. La devise de la rencontre de cette année est la suivante : "Avec Marie jusqu'aux extrémités du monde". La messe du jubilé sera célébrée et prêchée par Mgr Jerzy Mazur - missionnaire, évêque du diocèse d'Ełk et président de la Commission épiscopale polonaise pour les missions. Le troisième événement jubilaire, organisé en coopération avec la Section de la pastorale missionnaire de l'Archidiocèse de Cracovie, aura lieu le 3 octobre de cette année à Cracovie. La messe dans notre église sera présidée et prêchée par l'évêque Jan Zając à 12h30. Après l'Eucharistie, nous rencontrerons tous les missionnaires lors d'un pique-nique dans le jardin du couvent. Nous clôturerons la célébration de l'année du jubilé d'or de la mission au Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie le 19 juin 2022 lors de la Sainte Messe. à. 12h00, qui sera présidée et prêchée par Mgr Robert Chrząszcz - missionnaire. Après l'Eucharistie, il y aura l'occasion de voir l'exposition à propos de la mission et d'acheter un album commémoratif sur les missions carmélitaines.
 
 
Je demande à ce que pendant l'année jubilaire chaque communauté organise sa propre forme de célébration et en informe les fidèles. Ce sera l'occasion de prier ensemble pour les missions et de soutenir les œuvres missionnaires. Lors de la planification de ces événements, il convient de se souvenir de la possibilité de rencontrer les missionnaires qui sont actuellement dans le pays (P. Sylwan Zieliński - Cracovie-Centre ville; P. Eliasz Trybała - Cracovie-Prądnik Biały; P. Józef Trybała - Czerna; P. Sylwester Potoczny - Przemyśl; Fr. Ryszard Żak - Kluszkowce). Le Bureau des missions aidera à organiser de tels événements. Les éléments suivants ont été préparés pour cette occasion :
 
 
•bulletin jubilaire "Amahoro",
 
•album jubilaire sur les missions,
 
•affiches du jubilé,
 
•patronage missionnaire,
 
•signets de mission,
 
•exposition jubilaire,
 
•films et présentations sur les missions,
 
•livres et brochures sur les missions,
 
•expositions pour le musée mobile de la mission.
 
 
Je recommande notre jubilé à la Vierge Marie, Reine du Carmel. Que les désirs de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, qui voulait parcourir le monde pour proclamer l'Évangile, deviennent les nôtres.
 
Père Piotr Jackowski OCD
Provincial
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