Tereza Mwiza Festival

Quelques jours avant de partir en mission, en année 2005, un de nos missionnaires qui est venu au Burundi en 1971 pour commencer la mission du Carmel, m’avait dit – Mathias, n’oublie pas que en Afrique tu peux entrer dans les cœurs des fidèles par la musique. Les années passaient vite, avec milles différentes occupations, mais je ne voyais pas trop l’espace ni opportunité de mettre en pratique cette suggestion de mon confrère.

Il fallait attendre l’heure du Seigneur pour rencontrer deux personnages: une missionnaire laïc de l’Uganda et un prêtre d’Allemagne. La rencontre Providentiel a eu lieu à Kibeho au Rwanda en 2019. Voilà, la Providence qui nous a permis de nous rencontrer. Mary, Andreas, les jeunes musiciens et amis d’abana Baseka. Les jeunes élèves de Mary, d’une vocaliste professionnel de l’Uganda qui reste en mission au Burundi, sont venus au Rwanda pour donner un petit spectacle musical et rencontrer les amis d’Abana Baseka. Tous étaient touchés par ce spectacle. Les amis d’Abana Baseka et leur prêtre de cœur artistique déjà pensaient comment promouvoir cette jeunesse si talentueux.

L’année suivante, Abana Baseka a franchi la frontière pour entrer au Burundi. Professional orgue pour l’école musical naissante a été offerte. Et l’idée de Festival sous forme de compétition entre les chorales est conçu pendant cette visite au début de l’année 2020. Après les perturbations de Corona, quand la situation s’est normalisée, nous sommes revenu à l’idée et en février 2021 les préparatifs ont pris chair.

TEREZA MWIZA Festival. Pourquoi cette appellation?

Mwiza dans la langue kinyarwanda et kirundi signifie à la fois – bonne et belle. Bonne Thérèse et Belle Thérèse. Il s’agit que la bonté soit belle, et que la beauté ne soit pas séparée de la bonté. Et c’est comme ça que nous mettons ensemble nos œuvres de charité et de la promotion de l’art ensemble. Promouvoir la bonté et la beauté, c’est la mission de TEREZA MWIZA Charité et TEREZA MWIZA Festival. D’un côté nous sommes proche des Batwa, les gens les plus marginalisés dans la société, de l’autre côté, avec Thérèse, nous voulons être proche de la jeunesse de la capital qui portent tant de talents non exploités. Peut-être un jour ces deux mondes séparés vont se rencontrer – les jeunes de la capitale vont vivre la soif d’assister les plus pauvres, et les batwa un jour vont participer au Festival comme les partenaires égaux de leur collègues de la capitale.

Pourquoi Thérèse ? Au Carmel nous avons bcp de belles figures qui portent le nom de Thérèse. Dans le titre de Festival, nous avons pensé premièrement de Thérèse de l’Enfant Jésus (France), mais il y a encore Thérèse d’Avila (Espagne), Thérèse Benedicte de la Croix – Edith Stein (Allemagne), Thérèse de Los Andes (Chili). Chaque Thérèse à un message à transmettre à la jeunesse du Burundi. Nous croyons aussi que ces multiples œuvres qui naissent après la pérégrination des reliques de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus au Burundi et au Rwanda en 2017, sont des fruits concrets de ce temps de grâce.

Le Festival est organisé en trois étapes et deux catégories.

I étape - Lancement du sujet spirituel inspiré par Thérèse. Cette année le thème: Tout est grâce . Dans cette étape les chorales et solistes les plus créatifs, composent les nouveaux chants autour du sujet.

II étape - Présélection – chaque candidat remplis le formulaire au secrétariat diocésain de la jeunesse et envoie un vidéo avec les chants à être évalué par le jury de présélection.

III étape - 10 chorales et 5 solistes prennent parti de la compétition finale, les premier trois gagnent des prix sponsorisés par Abana Baseka.

IV étape – nous cherchons à enregistrer au studio les meilleurs interprétations et compositions pour avoir une collection de nouveaux chants carmélitains.

1.       Pédagogique – créer une plateforme d’échange entre des chorales, prenons en considération les critères musicale objectifs ; améliorer le niveau musical ; A l’occasion, tous les finalistes gagnes par les mini session organisé par Mary, professionnelle vocaliste à propos d’émission de la voix et de toute les technique vocales.

2.       Ecclésiale – qu’il y ait plus de contacts entre des chorales des différentes paroisses de la ville ; que le Carmel puisse collaborer avec le diocèse dans le bien commun des jeunes ;

3.       Spirituel – grandir dans la foi par la meilleur louange ; être stimulé par le sujet proposé pour une nouvelle édition du festival et composer des nouveaux chants inspirés de l’héritage spirituel du Carmel.

Quand la salle commençait à se remplir à une heure avant d’ouverture du Festival, je me suis dit que le message à propos de cet initiative a été communiqué et compris. La plus grande salle, finalement s’est retrouvé trop petite devant tant des personnes intéressées. Les chorales et solistes ont pris cette initiative très au sérieux, étant en général très bien préparé. La joie et enthousiasme qui a éclaté chez les gagnants, après avoir publié les résultats, montre le niveau d’intensité des attentes. Au niveau d’organisation, il reste encore quelques points à améliorer, mais avec la soif de continuer ce Festival nous nous préparons déjà à une nouvelle édition. Nous voulons dire encore une fois : grand merci pour le soutien qui nous est venu d’Abana Baseka, de la part des Amis fidèles et infatigables.